Les associations veulent des engagements de la ministre, au-delà du plan annoncé
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Plus d’une centaine de matelas pour symboliser les remises à la rue des personnes hébergées cet hiver et les effets d’une expulsion locative, en pleine place du Palais-Royal, à Paris. Le collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement a, le 30 mars, veille de la fin de la trêve hivernale des expulsions locatives et des plans hivernaux de l’hébergement, organisé une nouvelle mobilisation. Son objectif : interpeller publiquement la ministre du Logement, Emmanuelle Cosse, pour lui demander de s’engager formellement sur « un plan d’urgence pour les personnes sans abri et mal logées ».Il réitère au gouvernement sa demande de développer l’offre de logements à bas loyers et d’augmenter le parc de logements d’insertion. Ses 34 membres attendent également l’extension de la garantie locative « Visale » à tous les salariés précaires et à toutes les personnes sans emploi. Sur l’hébergement, la ministre a apporté une réponse en annonçant, le 29 mars, la pérennisation de 2 300 places d’hébergement parmi les 10 000 ouvertes pour l’hiver (voir ce numéro, page 9). « C’est un effort », mais encore insuffisant au regard des besoins non satisfaits, commente Christophe Robert,…
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