L’absentéisme, signe des difficultés au travail dans l’ESS, montre Chorum
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Lentement, mais sûrement, le taux global d’absence au travail dans l’économie sociale et solidaire (ESS) progresse, constate la mutuelle Chorum dans l’édition 2016 de son étude sur le sujet(1). Toujours inférieur à celui de l’ensemble du secteur privé (4,59 %), il est passé de 3,9 % à 4,3 % entre 2012 et 2014. Cette augmentation révèle une « dégradation de l’état de santé des salariés plus marquée dans l’ESS que dans le secteur privé lucratif », commente Chorum. Plus précisément, la multiplication des arrêts de courte durée (moins de sept jours) est « représentative d’une aggravation des facteurs de risques psychosociaux ».Autre constat : plus une structure compte de salariés, plus le taux d’absentéisme est élevé. A l’inverse, « les toutes petites associations sont les moins touchées et ce sont aussi elles qui affichent la meilleure qualité de vie au travail ». Parmi les branches affichant les taux d’absentéisme les plus faibles figurent, selon l’étude, l’animation (1,8 %) et les ateliers et chantiers d’insertion (1,1 %), tandis que l’aide à domicile enregistre le taux le plus élevé (6,5 %). Ce chiffre atteint 4,6 % dans les services pour personnes inadaptées et handicapées, 5,3 %…
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