Crise migratoire : le HCR suspend certaines de ses activités à la suite de l’accord UE-Turquie
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 13.09.2017Par : O. S.Lecture : 2 min.
Orchestrer le renvoi des migrants venus de Turquie, gérer ceux qui sont bloqués sur son territoire et organiser les relocalisations, le tout en respectant le droit d’asile. C’est l’équation compliquée à laquelle Athènes est confrontée à la suite de l’accord conclu entre Bruxelles et Ankara(1). Et qui promet d’être encore plus ardue après la décision du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) de suspendre certaines de ses activités en Grèce, annoncée par sa porte-parole, Melissa Fleming, le 22 mars devant la presse.Pour mémoire, l’accord prévoit notamment le renvoi systématique de tous les migrants arrivés en Grèce en provenance de Turquie après le 20 mars et dont la demande d’asile aura été refusée(2). Concrètement, les migrants restent détenus dans les cinq « hotspots » existants (camps d’enregistrement et d’identification) dans les îles grecques et ceux qui ne demandent pas l’asile sont renvoyés immédiatement, tandis que les autres sont retenus le temps de l’examen de leur demande, conformément aux règles de droit d’asile que l’UE s’est engagée à respecter.Jusqu’alors, le HCR apportait un appui aux autorités dans ces « hotspots ». Mais « dans le cadre des nouvelles dispositions, ces…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques