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Le non-recours à la France »

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Julien Damon. Professeur associé à Sciences-Po.
Désormais, le thème du non-recours campe en bonne place dans les discussions sur les politiques sociales. Or ce non-recours – c’est-à-dire le fait de ne pas percevoir ce à quoi l’on pourrait prétendre – ne relève pas uniquement des prestations monétaires. Il en va également des équipements et services destinés à certaines populations. Ainsi s’étonne-t-on souvent du refus de quelques sans-abri d’être pris en charge dans des centres d’hébergement ou des dispositifs mobiles d’accueil. Les raisons de ces non-recours relèvent de la même typologie que les raisons avancées pour ne pas recourir à des minima sociaux : connaissance imparfaite de l’offre, mauvaises expériences passées, choix de ne pas être assisté, situations particulières rendant le recours potentiellement périlleux, organisation défaillante des services eux-mêmes.Ce type d’analyse du non-recours a sa pertinence pour tenter de répondre à des interrogations très actuelles ayant trait aux migrants. Que ceux-ci soient baptisés « réfugiés », « sans-papiers », « demandeurs d’asile » ou « migrants » n’est pas ici la question. Le problème posé…
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