Les appartements de coordination thérapeutique, un modèle ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Isabelle GuardiolaLecture : 10 min.
Créés au départ pour accueillir les malades du sida, les appartements de coordination thérapeutique (ACT) proposent à des malades chroniques en situation de grande fragilité sociale un hébergement temporaire en assurant une coordination médico-sociale. Un savoir-faire qui, selon ses promoteurs, pourrait inspirer utilement le secteur médico-social.
Ils ont en moyenne entre 20 et 55 ans, souffrent d’une pathologie chronique invalidante – VIH, cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète, hépatites B et C, insuffisance rénale, maladies neurologiques, voire polypathologies… – accompagnée souvent de troubles psychiatriques et/ou d’addictions. Ils sont migrants sans papiers, expulsés de leur logement, seuls à la rue avec leur enfant, sortants de prison, sans couverture sociale ni suivi médical régulier. Ces publics peuvent être hébergés, à titre temporaire, dans l’une des 2 000 places d’appartements de coordination thérapeutique (ACT), gérés par une centaine d’associations (dont la moitié en Ile-de-France), pour y recevoir des soins, un accompagnement psychologique et une aide à l’insertion.Dans ces structures reconnues comme des établissements médico-sociaux…
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