Les associations veulent un compte personnel d’activité « pivot de la protection sociale »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
« Il ne faut pas former les demandeurs d’emploi peu qualifiés, mais leur donner les moyens de se former pour réaliser leur projet professionnel. » C’est la revendication portée par huit associations du secteur de la lutte contre l’exclusion et de l’insertion sociale – l’APF, le collectif Alerte, la FNARS, le Coorace, Emmaüs France, le MNCP, le Secours catholique et l’Uniopss – dans une contribution sur la mise en œuvre du compte personnel d’activité (CPA), qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2017. Après que le gouvernement a défini le contenu de cet outil de sécurisation des parcours professionnels dans le projet de loi « travail », à l’ordre du jour du conseil des ministres du 24 mars, ces propositions ont vocation à « être partagées avec les partenaires sociaux et les parlementaires », défendent les signataires. Ils plaident pour « la construction à long terme d’un CPA qui soit une réponse structurelle aux problèmes d’accès à la formation et aux droits, mais aussi un véritable moyen du développement du pouvoir d’agir de tous ».Dans son discours prononcé le 14 mars sur le projet de loi « travail », Manuel Valls a renvoyé à la négociation sur la convention d’assurance chômage…
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