Les mineurs non accompagnés sont des victimes potentielles de la traite, s’inquiète le GRETA
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Lecture : 2 min.
Le Conseil de l’Europe s’inquiète des risques de traite qui pèsent sur les demandeurs d’asile, les réfugiés et les migrants. Dans son cinquième rapport publié le 16 mars(1), le Groupe d’experts sur la lutte contre la traite des êtres humains (GRETA) estime en effet que « les efforts répressifs contre l’immigration irrégulière sont trop souvent déconnectés de l’obligation juridique d’identifier les victimes de la traite, ce qui a des conséquences négatives pour la protection de ces personnes et les poursuites contre les trafiquants ». Pour rappel, le GRETA est chargé de suivre la mise en œuvre de la Convention européenne sur la lutte contre la traite des êtres humains, ratifiée en 2008 par la France.Cette année, le GRETA s’attache tout particulièrement à étudier la situation des demandeurs d’asile, des réfugiés et des migrants. Son rapport, qui couvre la période du 1er octobre 2014 au 31 décembre 2015, étudie en particulier les questions liées à l’identification des victimes, les risques de traite des mineurs non accompagnés et des enfants séparés, l’accès des victimes de traite aux procédures d’asile ainsi que l’obligation de non-refoulement. La France n’est pas explicitement citée,…
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