Changer de paradigme sur la sexualité dans les institutions
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : Jean Luc LetellierLecture : 6 min.
La sexualité des personnes en situation de handicap ne doit plus être vue comme un problème, mais comme un facteur de santé, affirme Jean-Luc Letellier, président fondateur du CRéDAVIS (Centre de recherche et d’étude sur le droit à la vie sexuelle dans le secteur médico-social)(1), qui forme les professionnels à prendre en compte cette dimension dans l’accompagnement (sur cette question, voir aussi notre reportage à la Fondation Mallet, page 14).
« Certaines directions d’établissement, confrontées à des difficultés, à des événements “indésirables”, ou encore incitées par les agences régionales de santé ou une évaluation externe, font appel au CRéDAVIS pour “former” leur personnel. Or après huit années de pratique, je n’en ai jamais vu assister à ces formations. J’ai souvent insisté pour que des cadres soient présents et il est arrivé qu’un(e) chef de service y participe ; des directeurs(trices), jamais ! On pourrait en tirer quelques conclusions hâtives : ils ne sont pas concernés, ils considèrent qu’ils n’ont rien à apprendre… Il me semble plutôt qu’ils pensent qu’il est quasi impossible de concilier…
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