« Les SIB, c’est la finance au service de la société, et non l’inverse »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Thomas DermineLecture : 5 min.
SIB, pour Social Impact Bonds… Ce système de financement de dispositifs d’action sociale par des investisseurs privés commence à se diffuser dans les pays européens. L’économiste belge Thomas Dermine s’y est intéressé durant ses études à Harvard et a contribué au développement du premier SIB en Belgique. Selon lui, il ne s’agit pas d’une marchandisation de l’intervention sociale.
Comment vous êtes-vous intéressé aux Social Impact Bonds ?Entre 2011 et 2013, j’étais étudiant-chercheur au sein de l’université de Harvard. L’un de mes professeurs travaillait pour l’administration Obama sur la question du financement de l’action sociale aux Etats-Unis. J’ai collaboré avec lui sur certains programmes et, très vite, je me suis intéressé à cette question : pourquoi les Social Impact Bonds (SIB), qui se développaient dans l’univers anglo-saxon, n’émergeaient pas dans les pays européens sociaux-démocrates, qui ont pourtant une tradition d’innovation en matière sociale ? Cela m’a amené à réfléchir à la façon d’adapter ce mécanisme aux pays européens.Les SIB sont-ils des instruments purement financiers ?Je trouve que ce terme porte préjudice au mécanisme…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques