Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : C. S. D.Lecture : 2 min.
L’étude plaide pour que soit mieux prise en compte la dimension émotionnelle du travail des intervenants socio-éducatifs. Un pavé dans la mare ?
En s’intéressant au « travail émotionnel » des équipes socio-éducatives(1), la recherche de l’Espass-IREIS brise un tabou : bien qu’elle soit disqualifiée par l’institution qui préconise le contrôle des affects, la dimension émotionnelle du travail (engagement de soi, surimplication…) occupe une place centrale dans la prise en charge des jeunes « incasables » en tant que levier d’action et source d’inventivité. Derrière la neutralité affective valorisée par la profession comme la part experte du métier, l’étude met en évidence les « ressorts émotionnels » qui en « forment la part invisible et informelle ». De fait, les professionnels sont nombreux à reconnaître leur implication affective dans la prise en charge de mineurs, qui semblent « dotés d’une incroyable faculté à les “toucher” et à activer chez eux des logiques de surrengagement ». A l’instar de cet éducateur qui, contre toutes ses habitudes, autorise le jeune Ismaël à l’appeler pendant le week-end.Comme le montre la sociologue Catherine Lenzi,…
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