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Sans liens ni racines

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Cynthia Ratsch avait 73 ans. Elle vivait avec ses deux chiens dans sa maison de Los Angeles et passait ses journées seule à regarder les émissions de téléachat. Rentrée au Kes Community Hospital pour une échographie, elle y meurt d’une défaillance cardiaque.Une fois le décès de Cynthia constaté, les services sociaux de l’hôpital se mettent à la recherche de ses proches. L’enquête de Pursuit of Loneliness commence. La vieille dame avait-elle un mari, des enfants, des amis ? Les pistes sont maigres. Il faut envoyer à son domicile une employée du service municipal de gestion des biens des défunts pour éplucher le courrier, aller à la rencontre de ses voisins, interroger les commerçants. L’agent se rend vite compte que Cynthia était privée de tous liens sociaux. Dans le capharnaüm de sa maison – l’aïeule était atteinte du syndrome de Diogène(1) –, l’employée trouve une carte de vœux signée par des membres de sa famille et envoyée… en 1978 ! Les services sociaux et judiciaires vont unir leurs forces, même si leur tâche se révèle irréalisable, dérisoire.Le réalisateur Laurence Thrush, également scénariste du film, se dit fasciné par « le nombre de personnes qui viennent s’installer à Los…
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