Calais : quelles réponses pour les mineurs isolés ?
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Alors que l’exécution de l’arrêté d’expulsion des occupants de la partie sud de la « jungle » de Calais était, le 24 février, suspendue à la décision du tribunal administratif de Lille, saisi en référé par 250 migrants et dix associations, les appels du secteur associatif et de personnalités continuaient à se multiplier pour amener l’Etat à revoir sa position. Les autorités, qui ont annoncé cette évacuation partielle le 12 février, ont pour objectif, à terme, d’« arriver à 2 000 migrants » au total dans la jungle, où survivent aujourd’hui environ 4 000 personnes selon les services de l’Etat, a rapporté l’AFP. La préfecture estime à entre 800 et 1 000 personnes le nombre de personnes campant dans la zone sud, contre 3 450 pour les associations.Manque de solutionsDans un courrier adressé le 18 février au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, huit organisations – ATD quart monde, le CCFD Terre solidaire, la Cimade, Emmaüs France, la FNARS, Médecins du monde, le Secours catholique et le Secours islamique France – avaient publiquement fait état de leur opposition au projet d’évacuation partielle du campement, considérant les solutions proposées comme inacceptables, tant d’un point…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques