« Nous avons collectivement du mal à penser la vie comme un parcours à construire »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Par : Jérôme Vachon
Jeunesse, âge adulte, vieillesse… Le triptyque classique ne suffit plus à décrire le déroulement de nos existences. Autonomie, mobilité et activité sont autant d’injonctions qui pèsent désormais sur les parcours de vie. La sociologue Cécile Van de Velde brosse, dans un court et stimulant ouvrage, le nouveau panorama de la sociologie des âges de la vie.
Le découpage classique jeunesse-âge adulte-vieillesse peut-il encore décrire le déroulement de nos vies ?Plus du tout. Nous sommes les héritiers de ces représentations qui découpent la vie en trois âges : la jeunesse – le temps de l’éducation –, l’âge adulte – celui de l’activité – et la vieillesse – le déclin… Mais les piliers de cette conception de l’existence sont en train de bouger, avec la recomposition des âges de la vie. Ce qui a changé, c’est d’abord l’allongement de nos existences et une période de jeunesse qui se termine de plus en plus tard. L’entrée dans la vie adulte occupe pratiquement toute la vingtaine. Face à ces mutations, on a déjà compris qu’il fallait repenser nos représentations. Mais au-delà, la grande évolution est l’importance de plus en plus grande qu’occupe la…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques