Entre recherche du Prince charmant et sexualité vénale
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2017Par : F. R.Lecture : 4 min.
Alertée par des acteurs de terrain, la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risques a initié un programme visant à mieux cerner la pratique du « michetonnage » à laquelle se livrent des mineures. Un comportement qui les amène à échanger des services sexuels contre des biens.
Séduire un homme ayant de l’argent et une voiture, qualifié de « pigeon », lui faire croire à une relation amoureuse et profiter de lui en se faisant offrir des vêtements de marque, des sacs, des portables, des sorties… C’est à cette pratique, dite du « michetonnage », que se livrent maintes mineures issues des quartiers populaires et qui les conduit en général à fournir des prestations sexuelles. Une pratique entre manipulation et prostitution que les professionnels peinent à définir – car ces adolescentes sont aussi en quête d’amour – mais qu’ils jugent pour le moins à risques et qualifient de préprostitutionnelle. « Ce comportement n’entre dans aucune case mais il y a assurément une mise en danger de soi », résume Emmanuel Meunier, chargé de projet à la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risques (MMPCR)(1). De plus en plus interpellée…
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