Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
« Des menottes perfectionnées », « un boulet moderne », « des barreaux à la cheville »… Chaque année, 25 000 condamnés enfilent un bracelet électronique – « grosse montre »noire ou grise – pour effectuer leur peine dans le monde libre. A travers son documentaire Enfermés dehors, la réalisatrice Imen Ghouli a voulu montrer que si « l’emprisonnement à domicile » permet d’échapper à l’enfermement entre quatre murs, il n’est pas pour autant facile à vivre. L’un des condamnés les plus connus du grand public, Jérôme Kerviel, en témoigne face à la caméra : « C’est vraiment mieux que les 9 m2 d’une cellule, mais psychologiquement c’est compliqué de se dire qu’on a un fil à la patte tous les jours, qu’on doit respecter les contraintes, ne pas se tromper dans les horaires. Il y a un stress quotidien… C’est plus compliqué que ce que je pensais. » D’autres détenus se disent également stressés par l’autosurveillance de tous les instants. Ainsi, Cindy, mère de famille, parle de « l’angoisse de faire sonner le boîtier » si elle rentre en retard, quand d’autres regrettent que cela leur donne « un goût de liberté sans totalement l’avoir ». Reste que cette solution, outre l’intérêt de libérer des places…
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