Conditions de travail dans les SPIP : la colère monte
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase : les représentants des personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) voient d’un mauvais œil d’être écartés des mesures décidées, à la fin de l’année 2015, pour les surveillants et personnels administratifs – mesures indemnitaires et renforcement d’effectifs notamment. Plus de un an après l’entrée en vigueur de la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales et en pleine montée en puissance de la lutte contre la radicalisation en prison, les trois syndicats représentatifs des personnels des SPIP – le collectif CGT Insertion-probation, le Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire (Snepap)-FSU et la CFDT Interco-justice – appellent à l’organisation d’assemblées générales d’ici à début mars, avant d’envisager les modalités d’une action nationale de grande ampleur.Alors que les syndicats n’ont de cesse, depuis plusieurs années, d’alerter sur la dégradation des conditions de travail et le manque d’effectifs chronique des SPIP, « des mesures historiques sont octroyées à 30 000 agents, l’administration refuse…
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