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« Le pari des sciences sociales consiste à dire que plus on en sait, mieux on peut agir »

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« Expliquer, c’est excuser », a récemment affirmé le Premier ministre Manuel Valls. Vouloir comprendre les parcours et motivations des délinquants, terroristes et autres émeutiers reviendrait ainsi à les justifier. Agacé par ce procès sur une prétendue « culture de l’excuse », le sociologue Bernard Lahire a pris la plume pour rappeler ce que sont les sciences sociales… et ce qu’elles ne sont pas.
Qu’il soit question de délinquance, d’émeutes ou de terrorisme, des responsables politiques, des intellectuels et des journalistes dénoncent la « culture de l’excuse ». Que recouvre cette expression ?Cela revient à penser qu’à partir du moment où l’on évoque des causes sociales pour expliquer les comportements de personnes ayant commis des attentats ou des crimes ou ayant participé à des émeutes, on les excuserait. Les chercheurs en sciences sociales sont ainsi accusés de déresponsabiliser les acteurs sociaux en excusant leurs actes. Je pense qu’il y a un malentendu qui vient de la polysémie du verbe « comprendre ». Celui-ci peut être entendu dans le sens de « je me mets à ta place », avec l’idée d’une certaine empathie avec la personne incriminée.…
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