Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Julien DamonLecture : 3 min.
Le mois de janvier est propice aux bonnes résolutions. Les fêtes de fin et de début d’année passées, une énième période de soldes commencée, il est bon de revenir sur l’aberration consumériste du moment. Chaque année, Internet aidant, le lendemain de Noël fait l’objet d’un nouveau record. Ainsi, tous les ans, les Français – et ils ne sont pas les seuls dans le monde riche – sont-ils plus nombreux à revendre en ligne certains cadeaux dont ils ne veulent pas, parce qu’ils ont été reçus en double ou parce qu’ils ne leur plaisent pas. Un petit passage par l’analyse économique la plus stricte permet de critiquer radicalement un rite qui, de familial, est devenu purement de consommation et de convention. Avec, naturellement, des inégalités et des frustrations exacerbées.Dans son livre à succès, traduit dans de nombreuses langues (dont le chinois, le japonais, l’allemand, l’italien, mais pas le français), l’économiste Joel Waldfogel propose ainsi une critique bien sentie du rituel contemporain des présents de Noël. Dans Scroogenomics (dont une traduction du titre pourrait être « Faire l’économie de Noël »), il s’attaque, avec rigueur et humour, au père Noël. Waldfogel, qui dit avoir été « endoctriné »…
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