Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : É. V.Lecture : 1 min.
Lin Aiyu a la quarantaine et une fille de 14 ans. Matin et soir, elle prend soin d’un vieil homme grabataire qui l’héberge. La journée, elle arpente les rues du quartier de Belleville à la recherche de clients – 50 € la fellation avec préservatif. Lin Aiyu a vécu une première vie en Chine. Mariée, elle était comptable dans une grande usine d’Etat. Quand celle-ci a fermé, laissant le couple au chômage, le mari les a abandonnées. La France devait être son nouveau départ. Arrivée à Paris, Lin, comme beaucoup d’autres femmes du Dongbei, a commencé en tant que nounou – corvéable à merci pour un salaire de misère – dans une famille originaire du sud de la Chine. Elle a finalement choisi de se prostituer. Sur le trottoir, elle s’est liée d’amitié avec d’autres femmes au parcours similaire. Un jour, un voisin poursuivi par des créanciers retors vient se cacher dans l’appartement. Lin Aiyu, qui a reçu une ordonnance de quitter le territoire français, voit en lui le sauveur qui pourrait l’épouser pour qu’elle soit régularisée.Le réalisateur de La marcheuse, Naël Marandin, a vécu plusieurs années en Chine. De retour en France, il a voulu garder un lien avec ce pays en s’installant à Belleville…
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