Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 3 min.
Robert Lafore. Professeur de droit public à l’université de Bordeaux-Institut d’études politiques.
Le plan d’action interministériel en faveur du travail social et du développement social présenté le 21 octobre dernier(1) en conseil des ministres a suscité un sentiment de soulagement dans le secteur. Se présentant comme l’aboutissement des « états généraux du travail social » et de leurs cinq groupes de travail thématiques, ainsi que la suite du rapport « Bourguignon », construit en concertation entre les ministres chargés de ces questions et les associations des départements et des régions de France, il semble qu’il ait obtenu une forme de satisfecit global(2).Il est vrai que, depuis la célèbre circulaire « Questiaux » de 1982(3), aucune orientation un tant soit peu mobilisatrice n’avait été définie ni même esquissée par les pouvoirs publics en direction de milieux professionnels qui se sentent tout autant mis à mal par les mutations engagées depuis plus de vingt ans que peu estimés par des responsables plus portés à les blâmer qu’à les soutenir.Tout d’abord, le plan d’action comporte un certain nombre de mesures de revalorisation des carrières…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques