Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
D’abord, ne pas nuire : l’injonction faite aux médecins devrait aussi valoir pour la justice, a fortiori lorsque les victimes auxquelles elle a affaire sont des enfants. Ce souci est au cœur des contributions réunies par Dominique Attias, avocate, et Lucette Khaïat, directrice scientifique de l’association Louis-Chatin pour la défense des droits de l’enfant. Pour éviter que le traumatisme de la judiciarisation s’ajoute à celui de l’agression, les conditions dans lesquelles se déroule l’audition des petites victimes sont déterminantes. A cet égard, plusieurs auteurs pointent la formation insuffisante des différents acteurs de la chaîne judiciaire au recueil de la parole de l’enfant. En outre, bien que les auditions de mineurs soient obligatoirement filmées afin que les intéressés n’aient pas (trop souvent) à réitérer leurs déclarations, ces enregistrements ne sont que « très rarement visionnés » par les magistrats, avocats et experts, dénonce Marie Derain, ancienne défenseure des enfants. Il y a néanmoins quelques exceptions au tableau très noir du parcours judiciaire de l’enfant victime dressé ici. Caroline Rey-Salmon, pédiatre, coordonnatrice de l’unité médico-judiciaire (UMJ) de…
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