Recevoir la newsletter

« Le voile intégral est une façon d’attirer le regard, quitte à choquer »

Article réservé aux abonnés

Le port du voile intégral dans l’espace public est interdit en France depuis la loi du 11 octobre 2010. Quel est le bilan de ce texte à l’époque très médiatisé ? Pour la sociologue Agnès De Féo, qui enquête depuis huit ans sur ce sujet, le remède a été pire que le mal. D’autant que, selon elle, ces femmes sont davantage dans une quête identitaire que dans une réelle démarche religieuse.
Qu’est-ce que le « voile intégral » ?C’est l’expression française pour désigner ce que les responsables politiques ont d’abord nommé burqa, en référence à l’Afghanistan. Aujourd’hui, le terme utilisé le plus couramment en France est celui de niqab. Il s’agit du voile qui laisse les yeux apparents. Lorsque le visage est entièrement masqué, on parle du sitar. L’ensemble niqab et sitar se porte sur le jilbeb, une sorte de grande cape couvrant l’ensemble du corps. Le plus souvent, le niqab est noir, même s’il en existe aussi de couleurs claires. Les femmes le préfèrent en général noir, car c’est un vêtement destiné à renvoyer l’image d’une hyperpratiquante. Ces femmes se revendiquent en cela d’une tradition, en grande partie fantasmée, renvoyant aux femmes du prophète…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Rencontre

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur