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Bulles libres en lieux clos

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Il est entré au centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) – où les détenus sont des hommes condamnés à de longues peines –, au centre pénitentiaire pour femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine), à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville (Yvelines) et dans les maisons d’arrêt de Douai (Nord) et de Fleury-Mérogis (Essonne) : partout, le dessinateur Tignous a pu croquer les détenus et les personnes qui les sur veillent. Des semaines de reportages et des mois de travail pour donner la parole et voir ce qui, d’ordinaire, est caché. Dans Murs murs, il a tracé au crayon des visages, mais aussi des parloirs, des réunions, des ateliers, des sorties, des repas. Il a recueilli des centaines de verbatims, qui se lisent comme autant de témoignages sur la vie derrière les barreaux. Il y a des phrases qui reviennent souvent – beaucoup de détenus se plaignent de devoir payer pour la télévision ou de ne pas pouvoir avoir de téléphone portable – et la question du bruit, encore et encore, entre les portes qui s’ouvrent et se ferment, les chasses d’eau, les sonneries et les cris – « le bruit, cause n° 1 des meurtres en prison », explique un surveillant.La bande dessinée nous permet…
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