Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : F. R.Lecture : 2 min.
A Carpentras (Vaucluse), la Maison de vie aide des personnes séropositives à reprendre confiance en elles et à se reconstruire. Un lieu où le VIH « va de soi ».
Une belle maison dans une belle région. C’est là que Didier Rouault et son équipe accueillent depuis 2010, pour 15 jours de ressourcement, des personnes séropositives, dont près de la moitié a plus de 50 ans. Au-delà des problèmes dus au vieillissement ou à la précarité, celles-ci souffrent d’abord de solitude. « Souvent, elles ont perdu leurs proches, mais le VIH isole aussi. Les personnes se replient sur elles-mêmes ou subissent le rejet des autres. Cela entraîne des épisodes dépressifs », résume le directeur de La Maison de vie(1). Pour certaines, le sida est venu se greffer à des vies déjà cabossées : maltraitances dans l’enfance, violences sexuelles, fractures familiales… « Comme si ce vécu initial les avait exposées davantage au VIH, les avait incitées à se mettre en danger. A plus de 60 ans, elles portent encore cela comme un fardeau. »Pour être admises, les personnes doivent être autonomes et ne pas souffrir de troubles « psy » non stabilisés, puis une évaluation est réalisée…
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