Radicalisation : Secretpro.fr craint le danger du « tout signalement »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Après les attentats du 13 novembre, « faut-il modifier les règles du secret professionnel ? » C’est la question, légitime, que s’est posée le fondateur de Secretpro.fr, Laurent Puech, ancien président de l’Association nationale des assistants de service social (ANAS). L’analyse qui en résulte a fait l’objet d’une « expression collective » mise en ligne sur le site.L’enjeu est celui de l’efficacité des moyens à employer face aux risques de radicalisation violente, argue l’équipe de Secretpro.fr, qui alerte sur les risques d’une action « par simplification et systématisation dans une logique de détection-signalement de signes faibles de radicalisation ». A ses yeux, la mise en place des cellules départementales liées au dispositif national de signalement, pilotées par les préfets et associant différents partenaires, soulève plusieurs questions. Les auteurs de Secretpro.fr évoquent « l’invitation à passer outre le secret professionnel dans tel conseil départemental pour faire remonter des informations vers la cellule préfectorale », ou encore « la transformation en évaluation avec information de la cellule préfectorale de toute information préoccupante ». Ils s’inquiètent également du…
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