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« Habiter, ce n’est pas simplement avoir un toit, mais c’est aussi s’inscrire dans un réseau local »

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En France, 85 000 personnes vivent dans des habitations de fortune et 100 000 dans des campings. Cette population précaire reste pourtant mal connue. Déjà auteur d’une enquête sur les habitants du bois de Vincennes, le sociologue Gaspard Lion a poursuivi ses investigations dans les rues de Paris et dans des campings. Il en tire un ouvrage à la fois humain et percutant.
Vous aviez consacré un mémoire aux habitants du bois de Vincennes. Avec cet ouvrage, quel était votre objectif ?Je souhaitais brosser un panorama de la situation des personnes ayant recours aux habitats précaires. Je voulais mieux comprendre leur parcours, leur expérience et leurs aspirations car si de nombreuses enquêtes ont été réalisées sur les usagers des centres d’hébergement, ceux qui sont en marge de ces institutions sont mal connus. Ils sont pourtant nombreux : 85 000 dans des habitations de fortune et 100 000 dans les campings, selon le rapport 2015 de la Fondation Abbé-Pierre. J’ai donc complété mon enquête initiale par une ethnographie sur des personnes qui vivent sur une place de Paris et sur d’autres qui vivent à l’année dans des campings. Il s’agissait de réinscrire…
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