Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : Mélanie MermozLecture : 2 min.
Edification d’une clôture anti-migrants entre la Hongrie et la Croatie, remise en cause de la libre-circulation au sein de l’Union européenne… La notion de « frontières » revient en force dans le débat politique. Depuis le 10 novembre, le Musée de l’histoire de l’immigration, à Paris, lui consacre une exposition, Frontières, qui mêle œuvres d’art et documents historiques. Celle-ci s’ouvre résolument par l’actualité. A l’entrée, un mur d’images vivantes attrape le regard du visiteur. Avec Harragas, Bruno Boudjelal assemble en une œuvre vidéo les selfies et autres petits films que réalisent les « brûleurs de route » dans les canots qui les emmènent par-delà la Méditerranée.L’exposition multiplie ensuite les allers-retours entre présent et passé. A côté des photographies de ces frontières antiques que furent la Grande Muraille de Chine et le mur d’Hadrien, au sud de l’Ecosse, le visiteur se voit rappeler, dans la première partie de l’exposition, l’existence de murs actuels : ceux qui séparent le Mexique et les Etats-Unis, Israël et les territoires palestiniens, mais aussi les deux Corées ou encore le Bangladesh et l’Inde. Ainsi, en tentant de traverser ce dernier, 4 000 personnes auraient…
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