Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Sans Fatiha qui fait ses courses, Suzanne ne mangerait plus de fruits frais. Sans Johanna qui l’aide à se préparer pour la nuit, Lucienne dormirait sans doute toute habillée. Et que ferait Monique si Philippe ne venait pas, chaque matin, faire sa toilette ? Sans Halima qui prend le temps de s’asseoir boire un café avec elle, Arlette traverserait les jours sans parler à personne… En 2010, Véronique Châtel et Serge Verglas avaient déjà publié Je vous trouve si belles, un livre de photos sur le personnel des EHPAD(1). Partant cette fois du constat que la profession d’auxiliaire de vie sociale (AVS) est « mal identifiée, pas du tout valorisée », ils ont voulu lui redonner la place qu’elle méritait. Pari réussi avec Je veux vieillir chez moi. Tel un reportage au long cours – les auteurs ont passé trois ans aux côtés des professionnels d’associations d’aide à domicile –, cet ouvrage montre l’importance des AVS. Même s’il est un « travailleur invisible » qui exerce au « chez soi » des autres, quand il arrive chez les personnes âgées aidées, Bertrand est, dit-il, « accueilli comme le soleil ». Sur le cliché pris sur le vif à l’arrivée de Fabienne, on comprend comme elle est attendue avec impatience…
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