Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
La souffrance au travail dans le champ de l’accueil des tout-petits est un thème rarement traité. Cet ouvrage collectif, coordonné par Marie-Paule Thollon-Behar, psychologue et formatrice, montre que le vécu des professionnelles de la petite enfance n’est pas systématiquement radieux. Pourtant, ne pas se plaindre des enfants paraît être vraiment « une règle de métier » chez les auxiliaires de puériculture qu’a rencontrées la psychologue Virginie Sadock. La plupart du temps, les intéressées gardent « pour elles et entre elles » les diverses épreuves et contraintes de leur travail. Ce silence correspond à « ce qui est attendu socialement d’une femme / d’une mère à l’égard d’un enfant : l’expression d’amour et de compassion », pas celle d’affects négatifs, note Virginie Sadock. Quand on exerce au sein d’une équipe, il y a néanmoins une complicité à même de diminuer certains aspects de la pénibilité de l’activité. C’est pourquoi les assistantes maternelles, qui travaillent de manière isolée, apprécient de pouvoir partager leur expérience dans un relais d’assistantes maternelles, soulignent Sylvain Leduc et Gérard Valléry, spécialistes de sciences sociales. Pour Amandine Porcher, chercheuse…
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