L’Unafam dénonce la banalisation de la contention en psychiatrie
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : N. C.Lecture : 2 min.
« L’humiliation ne constitue pas un acte de soin », clame l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (Unafam). A l’instar du « Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire », dont l’appel du 16 septembre a récolté plus de 7 800 signatures(1), l’association dénonce les pratiques de contention et d’isolement dans les services de psychiatrie. Elle s’appuie sur les observations communiquées par les représentants de l’union dans les commissions départementales des soins psychiatriques, qui « font état de situations indignes dans certains établissements »(2). « On se rend compte que le recours à l’isolement ou à la contention est très variable d’un établissement à l’autre et que la manière dont les soignants ont recours à ces pratiques n’est pas codifiée à partir de bonnes pratiques », explique Marie-Jeanne Richard, membre du bureau et secrétaire du comité scientifique de l’Unafam. Elle rappelle que la contention est « dégradante » pour la personne, alors que l’accompagnement « doit permettre au patient de retrouver son autocontrôle, son estime de soi ».L’association invite à la mise en œuvre d’un « processus soutenu de révision des pratiques »…
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