Participation des familles : la démocratisation inachevée
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : C. H.Lecture : 8 min.
La participation des parents et des enfants aux mesures les concernant n’est pas encore complètement entrée dans les mœurs. Cette démarche inaboutie risque fort de le rester si le système n’est pas profondément remanié. Telle est l’analyse du sociologue Manuel Boucher et de l’équipe de chercheurs avec qui il a mené l’enquête dans plusieurs départements.
La participation des parents et des enfants serait-elle le Graal de la protection de l’enfance ? A lire l’enquête dirigée par le sociologue Manuel Boucher, responsable du laboratoire d’étude et de recherche sociales (LERS) de l’Institut du développement social (IDS) de Haute-Normandie(1), on est tenté de le croire. Néanmoins, cette recherche réalisée entre 2012 et 2014 pour l’Observatoire national de l’enfance en danger dans huit départements (voir encadré, page 27) n’a rien de manichéen. En effet, si la promotion de l’implication des enfants et de leurs familles a un goût d’inachevé, les pratiques en la matière sont très diversifiées. Ainsi, entre la Seine-Maritime, marquée par une longue tradition de placement, et le Vaucluse, qui s’est intéressé de bonne heure à la question de la place des…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques