Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
A la suite de l’agression d’un agent de la brigade anti-criminalité en Seine-Saint-Denis par un détenu n’ayant pas regagné sa cellule après une permission de sortir – événement qui a entraîné des manifestations de policiers –, le Premier ministre, tout en écartant l’idée d’agir « sous le coup de l’émotion et sans précaution », a annoncé que les permissions de sortir allaient être « recentrées » sur deux motifs principaux : « le respect de la dignité humaine » (obsèques d’un parent, visite en cas de maladie grave, naissance…) et les « exigences du projet de réinsertion sociale » de la personne incarcérée. Concrètement, aux sorties accordées pour démarches administratives sera privilégié le recours à Internet ou à des tiers de confiance. Les escortes de sécurité pour certains détenus continueront à être employées « exceptionnellement » pour des motifs restreints et des détenus présentant des risques, a également indiqué Manuel Valls. Ces mesures seront prises par décret.
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