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« Les conseillers à l’emploi doivent avant tout satisfaire à des statistiques d’activité »

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Certains chômeurs, profitant du système, ne chercheraient pas vraiment à travailler. Pour la sociologue Lynda Lavitry, cette accusation est la conséquence des politiques d’activation des dépenses sociales, lancées dans les années 2000. Elle raconte, dans un ouvrage primé, la longue enquête qu’elle a menée auprès de conseillers à l’emploi de l’ANPE, puis de Pôle emploi.
Quel était l’objectif de cette recherche ?Je souhaitais essayer de comprendre quels effets les politiques d’activation des dépenses sociales avaient sur les pratiques professionnelles des conseillers à l’emploi, à l’époque au sein de l’ANPE. Au final, cette recherche m’a amenée à déconstruire deux visions assez opposées de ce métier : d’une part, l’image de fonctionnaires peu impliqués ; de l’autre, celle d’agents débordés par le flot des chômeurs. Cet ouvrage montre que ces deux images sont trop réductrices pour prendre en compte toute la complexité du travail des conseillers. La surcharge de travail et leur manque de moyens sont des réalités, mais ils n’en conservent pas moins un certain pouvoir sur les chômeurs, et je voulais comprendre comment ils l’exerçaient au quotidien.Comment…
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