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« L’euthanasie ne met pas tout le monde sur un pied d’égalité »

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Légaliser le « droit à mourir » constituerait, pour certains, un véritable progrès social. Pour Robert Holcman, directeur d’hôpital et universitaire, la légalisation de l’euthanasie entraînerait, au contraire, un certain nombre de dérives. Dans un ouvrage très engagé, il pointe notamment le risque d’une inégalité croissante devant la mort.
Cet ouvrage s’appuie-t-il sur votre expérience de directeur d’hôpital ?Ce sont surtout mes réflexions universitaires qui l’ont inspiré, même s’il est aussi alimenté par mon expérience professionnelle, en particulier en ce qui concerne la souffrance des soignants. Ceux-ci ? mettent souvent en avant un manque de moyens et de personnel. C’est légitime mais, en réalité, leur souffrance s’explique d’abord par leur contact permanent avec la maladie et la mort. Lorsque j’étais DRH en hôpital, j’ai dû recruter un psychologue pour accompagner des personnels qui manifestaient cette souffrance par l’absentéisme, la dépression et même la violence… Tout cela m’a amené à m’intéresser à l’euthanasie.Celle-ci, dites-vous, fait écho à la question du suicide…Les deux sujets sont, en effet, intimement liés. Je suis convaincu…
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