Mathias Gardet : « Ce qui est perçu comme nouveau l’est souvent moins qu’on ne le croit »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : C. S. D.Lecture : 4 min.
Pour Mathias Gardet, historien et vice-président du Conservatoire national des archives et de l’histoire de l’éducation spécialisée (Cnahes), le recours aux archives est indispensable pour que les travailleurs sociaux se réapproprient leur histoire.
Quelle est la pertinence du Cnahes aujourd’hui ?Il reste d’une actualité brûlante pour les travailleurs sociaux présents et à venir. Le public qui suit mes séminaires à l’université Paris-8 dans le département des sciences de l’éducation est constitué de jeunes professionnels – éducateurs spécialisés, assistants de service social, conseillers en économie sociale et familiale, infirmiers psychiatriques… – et d’étudiants en travail social. Ils suivent mes cours non pour apprendre leur métier – ce qu’ils font dans les centres de formation – mais pour réfléchir sur les publics, la commande sociale… L’histoire leur permet de prendre de la distance par rapport aux injonctions politiques et sociales actuelles et aux événements pour lesquels on exige d’eux des réponses immédiates… Le recul historique montre que ce qui est perçu comme nouveau l’est souvent moins qu’on ne le croit. Les travailleurs sociaux…
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