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L’exil par ellipses

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Zola est parti à l’aube, en pirogue. Il a quitté son pays d’Afrique pour la France. Même si ses proches lui avaient déconseillé le départ – la mer est trop dangereuse –, il était décidé : un homme d’affaires ne lui avait-il pas promis un travail, à Paris ? « Ce sera tranquille, fais-moi confiance. Ne t’inquiète pas, tu seras heureux là-bas », lui a assuré le passeur. Il faudra onze jours de traversée éprouvante – ennui, fatigue, mal de mer, océan à perte de vue et froid glacial – avant que Zola, la peau recouverte d’une croûte de sel marin, atteigne les côtes espagnoles. S’ensuivront les étapes « classiques » traversées par tout migrant clandestin (passage en centre de rétention et zone d’attente) puis, pour Zola, le refus d’asile politique et un véritable coup de chance, l’autorisation de séjour sur le sol français – pour un mois. A Paris, là encore, il connaît l’odyssée ordinaire d’un sans-papiers : la vie en squat puis en bidonville, la fausse carte d’identité, le travail au noir pas toujours payé, la peur constante d’être arrêté par la police. Ces derniers temps, de nombreux cinéastes ont dépeint, à travers des œuvres très variées(1), des parcours de jeunes Africains persuadés…
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