Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
Jean n’est ni éducateur spécialisé ni soignant, il n’a ni le BAFA ni même son diplôme de secourisme, et pourtant il est accompagnant (ou plutôt « animateur ») dans des séjours pour personnes handicapées – tous des adultes diagnostiqués « non dangereux », précise-t-il dans les bulles de la bande dessinée humoristique Un faux boulot. Pourquoi ce titre ? Parce que la mère de l’auteur, qui se cache sous le nom du Cil vert et raconte ici son expérience, n’a jamais compris pourquoi celui-ci ne cherchait pas un « vrai travail » pour « gagner sa vie ». Mais ce « faux boulot » plaît à Jean, dont on suit les aventures au cours de trois séjours distincts. Pour certains d’entre eux, l’animateur se prépare comme un sportif de haut niveau : « Un séjour “fauteuil”, ce n’est pas de la rigolade », explique-t-il. Il faut pouvoir pousser les chaises, manipuler des élévateurs, porter les vacanciers, mais aussi gérer les crises d’angoisse, organiser les sorties, connaître par cœur le chemin des urgences, anticiper les fugues, contenir les violences et puis, surtout, supporter les collègues ! Il faut aussi apprendre à toujours frapper à la porte des vacanciers avant d’entrer, sauf à se retrouver dans des…
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