Pour l’IGAS et l’IGF, la branche famille a surestimé ses besoins d’effectifs pour faire face à sa charge de travail
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : F. T.Lecture : 3 min.
En raison de ses charges supplémentaires de travail – liées à la mise en place de la modulation des allocations familiales(1) et de la prime d’activité(2), notamment –, la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) a, il y a quelque temps, demandé au gouvernement d’étaler l’objectif de réduction d’emplois (1 000 équivalents temps plein en moyenne annuelle [ETPMA])inscrit dans sa convention d’objectifs et de gestion (COG) 2013-2017. Avant de prendre une décision, la ministre des Affaires sociales et le secrétaire d’Etat au budget ont sollicité les inspections générales des affaires sociales (IGAS) et des finances (IGF), afin qu’elles planchent sur la charge de travail de la CNAF et les moyens dont elle dispose pour y faire face. Les inspections leur ont récemment remis leur rapport dans lequel elles estiment que la trajectoire de réduction des emplois de la CNAF « peut être tenue d’ici la fin de la COG »(3). Dans ce cadre, poursuivent-elles, sa demande de moratoire quant au calendrier de restitution des emplois, qui doit débuter en 2015 avec la suppression de 250 ETPMA et le maintien à 500 du nombre d’emplois d’avenir jusqu’en 2017, « ne semble pas justifiée », la caisse n’ayant…
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