Le défenseur des droits dénonce les difficultés d’accès aux droits fondamentaux des migrants de Calais
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : A. S.Lecture : 2 min.
Saisi de plusieurs réclamations relatives à des sujets tels que les difficultés d’accès aux soins ou le comportement des forces de l’ordre, le défenseur des droits a rendu publique, le 6 octobre, une série de recommandations visant à mettre fin aux « difficultés que les exilés, maintenus à Calais contre leur gré, rencontrent dans l’accès aux droits fondamentaux »(1).Jacques Toubon rappelle notamment « le caractère inconditionnel du droit à l’hébergement d’urgence consacré par la loi ». Les autorités publiques sont tenues de proposer « sans délai » des solutions d’hébergement à tous les migrants contraints de vivre dans le bidonville, souligne-t-il ainsi, réclamant qu’un inventaire des ressources foncières publiques soit effectué afin que les bâtiments inoccupés (casernes, locaux désaffectés, etc.) soient utilisés pour loger ces migrants.Le défenseur des droits demande également« que des moyens financiers et matériels supplémentaires soient alloués à la gestion du centre d’accueil Jules-Ferry, qu’au moins dix points d’eau supplémentaires soient installés sur la zone concernée, et qu’un dispositif régulier de ramassage des ordures soit mis en place ». Il réclame aussi des moyens pour…
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