Rentrée sociale de l’Uniopss : beaucoup de réformes, mais peu d’ambition
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Publié le : Dernière Mise à jour : 16.08.2017Par : Noémie ColombLecture : 3 min.
Trois mois après son arrivée à la présidence de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss), Patrick Doutreligne s’est plié, le 29 septembre, à l’exercice de la traditionnelle conférence de rentrée, qui permet « de faire le point sur l’année écoulée et de visualiser l’année qui se dessine ».Contractualisation dévoyéeSept ans après la crise financière et alors que 5,7 millions de personnes sont à la recherche d’un emploi, l’union voit dans les mesures prises par le gouvernement – plans de relance, dispositifs de soutien à l’activité, avantages consentis pour diminuer les charges et favoriser les investissements – « une évolution sociétale » inquiétante. Patrick Doutreligne condamne en particulier la baisse des dotations aux collectivités, qui aura des répercussions sur les publics les plus défavorisés. S’il ne conteste pas la rigueur budgétaire, qui est « logique si elle est un moyen de meilleure performance », il la condamne lorsqu’« elle devient un objectif absolu » qui, de fait, « écarte les besoins et omet de prendre en compte les plus faibles de nos concitoyens ». Dans le champ social et médico-social, ce durcissement…
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