Protection de l’enfant : une famille plutôt que l’institution
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Par : Philippe FabryLecture : 6 min.
En favorisant l’adoption simple, la proposition de loi relative à la protection de l’enfance(1) remet-elle en cause le soutien apporté aux parents défaillants ? Ce point de vue défendu par Joël Henry (voir ASH n° 2918 du 10-07-15, page 36) est combattu par Philippe Fabry, formateur à l’IRTS de Paris-Ile-de-France et doctorant au Centre de recherche éducation et formation (CREF) de Nanterre. Pour ce dernier, le texte permet à l’enfant d’être protégé par une deuxième famille et de bénéficier de figures d’attachement stables, sans empêcher l’accompagnement de ses parents.
« Je suis d’accord avec Joël Henry sur le fait que “cette très probable nouvelle loi touche à des aspects fondamentaux d’ordre anthropologique, politique, généalogique concernant le vivre-ensemble français”. En revanche, je ne le rejoins pas quand il affirme que “l’adoption est un domaine délicat et une alternative seulement nécessaire en cas de désaffiliation patente”, car il amalgame adoption simple et adoption plénière. Cette conception univoque de l’adoption correspond à ce…
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