Publié le : Dernière Mise à jour : 28.08.2017Par : C. H.Lecture : 3 min.
L’adoption n’est pas synonyme d’échec scolaire, mais les enfants adoptés ont besoin de plus de souplesse dans leur scolarité pour tenir compte des difficultés liées à leur situation et à leur passé.
Les questions d’ordre scolaire étant une préoccupation importante des parents adoptifs, Enfance et familles d’adoption (EFA) avait procédé en 2004 à une enquête spécifique auprès de 595 familles sur le parcours de leurs enfants adoptés et biologiques de plus de 6 ans. La scolarité dans le primaire ne pose en général pas trop de problèmes pour les enfants adoptés très jeunes, observe Denise Fichcott, chargée de cette étude(1). Il n’en va pas de même pour les enfants adoptés tardivement. En effet, si les enfants originaires d’Afrique et d’Asie ont été majoritairement scolarisés avant leur adoption lorsque celle-ci intervient à 7 ans et plus, ce n’est pas le cas des enfants d’Europe de l’Est. Toutes origines confondues, plus de la moitié des enfants de plus de 7 ans adoptés à l’étranger ne savent pas lire quand ils arrivent en France (contre 82 % pour ceux qui viennent d’Amérique latine). « Comment pourraient-ils suivre avec profit dans une classe où…
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