Il est plus difficile de se maintenir en activité avec une santé fragile, confirme la DARES
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Anne SimonotLecture : 2 min.
« Conserver son emploi est-il plus difficile lorsque la santé est défaillante ? Une santé dégradée a-t-elle des conséquences sur la vie professionnelle ? » Telles sont quelques-unes des interrogations auxquelles la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) s’attache à répondre dans une étude sur « Le devenir professionnel des actifs en mauvaise santé »(1). Celle-ci « apporte des éclairages inédits sur ces questions », en exploitant les données de l’enquête Santé et itinéraire professionnel (SIP), réalisée avec la DREES en 2006 et 2010.« Une santé altérée en 2006 est défavorable au maintien dans l’emploi en 2010 », constate ainsi la DARES, en ajoutant que « un peu plus d’un tiers des actifs occupés en mauvaise santé en 2006 indiquent que leur état de santé a eu des conséquences sur leur vie professionnelle » (37 % des hommes et 35 % des femmes). De fait, « les personnes à la santé fragile en 2006 sont plus nombreuses à avoir pris leur retraite ou à être au chômage en 2010 », précise l’étude, sur la base des déclarations des quelque 11 000 personnes de 24 à 78 ans interrogées dans le cadre de l’enquête SIP, en deux vagues, à quatre ans d’intervalle.Le…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques