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« Il faut réinscrire les publics vulnérables dans la coopération active »

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Dans son dernier ouvrage « Eloge de l’insuffisance », Jean-Yves Barreyre propose d’appréhender les publics exclus à partir de leurs « configurations sociales de vulnérabilité ». Mettant en évidence comment ces situations parviennent à se maintenir en équilibre plus ou moins stable, il invite à un « changement de paradigme » de l’action sociale en ne ciblant plus seulement l’individu, mais l’individu inscrit dans son environnement.
Le concept de « vulnérabilité » a remplacé celui d’« exclusion ». Comment expliquer ce changement de vocabulaire ?La notion d’exclusion est née dans les années 1970-1980. Dans mon ouvrage Classer les exclus en 2000(1), je l’avais remise en cause en estimant qu’elle n’avait pas de réalité. En effet, la seule exclusion dont on a connaissance, c’est celle de la porte du Tabernacle de l’Antiquité au-delà de laquelle les enfants nés difformes étaient « remis à Dieu » et, de fait, laissés aux animaux sauvages. Dans nos sociétés modernes, nous n’avons que des mises à l’écart et des contrôles des populations à risque.La notion d’exclusion, qui faisait florès dans l’action sociale des années 1990, fut d’ailleurs remise…
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