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Un métier de l’ombre

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Catherine Beclair n’a jamais « enlevé d’enfants » – « même pas un », précise-t-elle dans les premières pages de La mutante. C’est pourtant le cliché souvent accolé à sa fonction. « Je ne suis pas religieuse, je n’ai pas de tailleur strict, je ne porte pas de lunettes et je ne suis pas vieille fille. D’accord j’ai eu un chignon, mais je l’ai vite coupé. Grincheuse je le suis parfois, mais emmerdeuse je ne crois pas. Exigeante sans doute, mais pas autoritaire. » Elle est assistante sociale. Dans ce petit opus savoureux et enlevé, elle explique ce qui l’a poussée à épouser cette carrière pour le moins étrange : « Ce filon social qui nous habite a des origines parfois obscures, parfois séduisantes, mais souvent il s’agit d’un ensemble d’étincelles, de moments de vie qui alimentent un véritable feu d’artifice. Cette combustion est là, en nous, elle déclenche une fumée qui nous nourrit et développe une sorte de mutation des gènes. » Ses nouveaux organes vitaux, dénommés éthique, valeurs, morale, déontologie et secret professionnel, ne suffisent pas à la mutante : il lui faut aussi, au quotidien, chausser ses lunettes 3D pour comprendre « toutes les situations, tous les problèmes », avec…
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