Sauvetage « in extremis » du fonds documentaire de la FNG
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
C’est finalement à Rouen que la quasi-totalité du fonds documentaire de la Fondation nationale de gérontologie (FNG) est mis à l’abri. L’ensemble des professionnels de la gériatrie et gérontologie se réjouit de voir ainsi sauvegardés près de 50 ans d’archives concernant le secteur. « Il aura quand même fallu 18 mois de lutte, un groupe de travail et un rapport pour y arriver », commente Anne-Marie Guillemard, sociologue et professeur émérite à l’université de Paris-V-Descartes, qui s’est mobilisée pour la sauvegarde du fonds(1).Pour rappel, après la dissolution de la FNG à la fin 2013(2), les ouvrages, revues, rapports, mémoires, CD – représentant 712 mètres linéaires stockés depuis 1967 à l’hôpital parisien Sainte-Périne – risquaient de finir « à la benne » à l’occasion de la destruction de ce bâtiment vétuste. Laisser disparaître ce fonds documentaire revenait à « renoncer à l’effort de promotion et de valorisation de la recherche francophone », s’insurgeait Anne-Marie Guillemard il y a quelques mois. De nombreuses solutions avaient alors été envisagées, comme la reprise des archives par l’Ecole pratique de hautes études (EPHE) lors de sa future installation sur le campus Condorcet,…
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