Deux études confirment « la santé dégradée » des personnes sans domicile
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Anne SimonotLecture : 2 min.
A peine plus d’une personne sans domicile sur deux se déclare en bonne santé (55 %), contre plus des deux tiers de l’ensemble de la population (69 %), « bien qu’elles soient en moyenne plus jeunes ». C’est ce qu’indique la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) dans une étude publiée le 7 septembre(1), qui met en évidence la santé précaire de ces publics et, en particulier, des femmes âgées de 60 ans à 75 ans. Problèmes dentaires, tabac, dépression… « Ce niveau de santé perçue, quel que soit l’âge, est le reflet d’une santé physique et psychique dégradée », analyse la DREES, qui a publié, en même temps, une autre étude portant sur le recours aux soins des personnes en situation de grande exclusion.Exploitant des données remontant au début 2012, issues du volet santé de l’enquête réalisée par l’INSEE et l’INED auprès de 4 419 personnes fréquentant des services d’hébergement ou de distribution de repas (sur une estimation de 141 500 personnes dans ce cas en France métropolitaine), ces deux publications viennent confirmer les difficultés sanitaires rencontrées par les sans-abri. Ils sont 34 %, par exemple, à « être en partie ou totalement édentés…
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