Je préparais les concours aux écoles d’ingénieurs lorsqu’un ami, en 1974, m’a proposé de l’accompagner sur un chantier d’été organisé par ATD. J’ai été très étonné d’y découvrir l’existence de la misère en France. A l’époque, on parlait surtout de la pauvreté dans le tiers monde, mais pas chez nous. Une fois mes études terminées, j’ai commencé à animer une bibliothèque de rue en tant que bénévole. Par la suite, en 1981, j’ai été volontaire permanent à ATD quart monde pendant deux ans en tant qu’objecteur de conscience. Après quoi mon épouse, qui était enseignante, a également rejoint le mouvement, et nous sommes partis comme permanents dans un quartier pauvre de New York où nous a
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