Publié le : Dernière Mise à jour : 31.08.2017Par : C. S. D.Lecture : 4 min.
Si les pouvoirs publics reconnaissent et renforcent les missions des centres régionaux d’études, d’actions et d’informations en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (CREAI), les financements publics restent fragiles. D’où la nécessité d’une réflexion plus globale.
« Le pire a été atteint en 2012 : les crédits publics qui étaient de 2 millions d’euros en 2010 sont passés à 0,63 millions. Pour 2015, ils sont remontés à 1,45 million mais on est encore loin du compte », déplore Jean-François Bauduret, vice-président du conseil scientifique et d’orientation de l’ANAP (Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux). « Nous avons certes survécu à la logique d’étouffement de 2011 mais, aujourd’hui, les financements publics ne correspondent toujours pas au périmètre fixé par le cahier des charges », déplore Pascal Thébault, directeur du CREAI Bretagne. « Le socle de nos missions est très ambitieux, mais il n’est pas assuré en termes de financement public, ajoute dans le même sens Thierry Dimbour, directeur du CREAI Aquitaine. Pour le développer sereinement et consolider notre expertise, il faudrait…
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