L’expulsion du « Samaritain », constat d’un nouvel échec
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Emmanuelle ChaudieuLecture : 2 min.
Un « choc des égoïsmes » pour le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Jean-Paul Delevoye, le « signe d’un échec des politiques publiques » pour Médecins du monde et la Fondation Abbé-Pierre : les réactions, tant associatives qu’institutionnelles, ne se sont pas fait attendre après le démantèlement d’un campement rom le 27 août à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Dénommé « le Samaritain », ce bidonville – le plus vieux de France – abritait quelque 300 personnes (80 familles) qui « vivaient là depuis sept ans [et] se retrouvent aujourd’hui à la rue, faute de solutions suffisantes et satisfaisantes », ont souligné Médecins du monde et la Fondation Abbé-Pierre dans un communiqué commun.Alors que l’expulsion fait suite à une procédure engagée par la mairie communiste de La Courneuve, les deux associations rappellent que, « dès septembre 2014 », elles avaient proposé de « coconstruire un projet de résorption du bidonville avec l’ensemble des acteurs concernés : les représentants de l’Etat, la mairie de la Courneuve, la société civile et les habitants du Samaritain ». Projet qui n’a pu aboutir, regrettent-elles, en dénonçant une expulsion qui « reflète à nouveau…
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